| Simone Bitton |
Simone
Bitton naît en 1955 au Maroc. Emigre en 1966 en Israël. Soldat(e)
pendant la guerre du Kippour(1973). Devient pacifiste. Puis se rend à
Paris où elle obtient le diplôme de l’IDHEC. Se revendique « juive
arabe », issue de 3 cultures : marocaine, israëlienne,
française. Réalise des documentaires.
Quelques films:
1997 Palestine, histoire d’une
terre, 1998 Ben Barka,
l’équation marocaine, 2000 L’Attentat,
2004 Mur, 2009 Rachel
(sur Rachel Corine, pacifiste américaine, 23 ans, tuée par un bulldozer
israëlien alors qu’elle s’interposait pour empêcher la démolition d’une
maison palestinienne.
Référence : Wikipedia Simone
Bitton
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Emad Burnat et Guy David
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Emad
Burnat (palestinien) et Guy David (israëlien)
Film : 2012 Cinq caméras brisées
(documentaire sur la lutte pacifique de Bil’in pendant 5 ans).
Référence : Wikipedia
5 caméras brisées
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Shaï
Carmeli-Pollak
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Shaï
Carmeli Pollak (écrit aussi Pollack) naît en 1969.
Réalise des documentaires :
2006 Bil’in mon amour (en
Cis-Jordanie), 2008 Refugees
(sur les Réfugiés africains).
Référence : Bil’in
mon amour (Bil’in Habibti) sur Irénées.net
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| Ari Folman |
Ari Folman naît en 1967 à Haïfa. Au départ produit des documentaires
pour la TV sur les Territoires Occupés et Gaza. Puis réalise des fictions.
Films: 1995 Clara Hakedosha, 2001 Made in Israël, 2008 Valse avec Bachir (dessins de David
Polonski) :dessin animé autobiographique, 2013 Le Congrès.
Référence : Wikipedia
Ari Folman
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| Eytan Fox |
Eytan Fox naît en 1964 à New-York. Emigre en Israël en 1966 à
Jérusalem. Suit des cours de cinéma. Réalise des fictions à connotation
gay.
Films 1990 Time off (sur l’homosexualité entre
2 soldats à l’armée),
1994 Song of the siren, 2002 Yossi et Jagger, 2004 Tu marcheras sur l’eau (histoire
d’un militaire du Mossad qui ne peut plus tuer après le suicide de sa
femme et qui change de vie), 2007 The Bubble (La Bulle, c’est-à-dire
Tel-Aviv : histoire d’amour entre un Israëlien et un Palestinien dans un contexte
d’attentats terroristes).
Référence : Wikipedia Eytan Fox
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Amos Gitai
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Amos Gitaï
naît en 1950 à Haïfa dans un milieu familial intellectuel et
artistique.
Etudiant en architecture à Berkeley en Californie. Il est blessé
gravement à 23 ans lors de la guerre du Kippour (1973), ce qui le
décide à faire du cinéma.
Artiste très prolifique avec 80 titres d’œuvres très diverses :
films (fictions et documentaires), films TV, notes, expositions,
performances. Dans cette œuvre abondante il crée des liens thématiques
et esthétiques entre ses productions apparemment très diverses. Ses
premiers documentaires engagés sur les spoliations des Palestiniens à
Jérusalem lui valent la censure et il s’exile en France entre 1983 et
1993.
Films :Trilogies
sur les maisons Home, (Une
maison à Jérusalem, News from home, news from house), Sur les
pratiques militaires (Journal de
campagne à propos de la guerre
au Liban de 1982, Donnons une
chance à la paix, L’Arène du meurtre.).
Sur la montée de l’extrême droite en Europe (Dans la vallée de Wupper, Au nom du Duce,
Queen Mary) Sur l’exil (
Esther, Berlin-Jérusalem, Golem) Sur les villes (Devarim, Yom-Yom, Kadosh) Sur des
évènements historiques (Kippour,
Eden, Kedma). Sur les frontières (Terre promise,
Free zone, Désengagement).
Depuis quelques années il travaille sur des sujets plus
intimes :sur sa mère (Carmel),
sur son père (Lullaby to my father).
Référence Wikipedia Amos
Gitaï
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| Nadav Lapid |
Nadav
Lapid naît en 1975. Etudes d’histoire et de philosophie, puis
journaliste, cinéaste.
Film : 2012 Le Policier (fiction politique).
Référence Wikipedia Nadav Lapid
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| Samuel Maoz |
Samuel Maoz naît en 1962 à Tel-Aviv. Pendant la guerre du Liban en 1982 il est envoyé comme mitrailleur dans un tank.
Il fait ensuite une formation de caméraman et de direction artistique.
Il commence par des documentaires (dont Total Eclipse en 2000).
En 2009 il réalise
son premier long métrage, autobiographique (voir article) Lebanon, qui
obtient le Lion d’or à la Mostra de Venise la même année.
Référence Wikipedia Samuel Maoz
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| Juliano Mer-Khamis |
Juliano
Mer-Khamis naît en 1958 à Nazareth, assassiné à Jénine en 2011. Service
militaire dans une unité d’élite. Militant des droits de l’homme,
contre l’Occupation. Acteur en Israël (surtout dans des films d’Amos
Gitaï) et à l’international. Crée The Freedom Theatre à Jénine.
Documentaire 2004 Les Enfants
d’Arna (interroge les anciens enfants comédiens du théâtre de sa
mère Arna devenus des combattants palestiniens).
Référence Wikipedia
Juliano Mer-Khamis
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Avi
Mograbi
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Avi Mograbi
naît en 1956 dans une famille de positions très sionistes avec
lesquelles il rompt
très tôt. Etudes d’art et de philosophie. En 1982 pendant la guerre au
Liban,
porte-parole d’un groupe de soldats objecteurs. Prison. Milite dans 2
ONG anti-militaristes et parraine le Tribunal Russell sur la Palestine
depuis 2009.
Depuis 1989 cinéaste engagé sur la situation au présent en Israël et en
Palestine. Ses films oscillent entre fiction et réalité. Il se met
lui-même en scène avec ses doutes, ses ambigüités idéologiques (par
exemple sa fascination pour Sharon), ses hésitations à filmer.
Quelques films :
Déportation
(1989), The Reconstruction
(1994), Comment j’ai appris à
surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon (1996), Happy birthday Mr Mograbi (1998) Août avant l’explosion
(2001),
Pour un seul de mes deux yeux
(2005), Z 32 (2008).
Référence Wikipedia Avi Mograbi
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| Eran Riklis |
Eran
Riklis est né en 1954. C’est un cinéaste engagé dont les films de
fiction traitent de la guerre du Liban de 1982, des camps de réfugiés,
du problème des frontières.
Quelques films
1984 En un jour clair, tu peux voir
Damas, 1992 Coupe finale (un
footballeur israëlien fait prisonnier), 1993 Zohar, 2002 Tentation, 2004 La Fiancée syrienne (un mariage
entre une Druse syrienne et un arabe palestinien rendu difficile à
cause du bouclage des frontières), 2008 Les Citronniers
(fiction à partir d’un fait réel mettant en cause un ministre israëlien
qui fit arracher, en Cis-Jordanie les citronniers de son voisin
palestinien pour assurer la sécurité de sa propre villa). 2013 Zaytoun
(Olivier en arabe, fiction qui se déroule à Chatila en 1982).
Référence : Wikipedia Eran Riklis
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| Yoav Shamir |
Yoav Shamir naît en 1970 Etudes d’histoire et de philosophie.
Réalise des documentaires engagés sous forme de
« cinéma-vérité ». Surnommé le « Mickaël
Moore » israëlien.
Films 2003 Checkpoint, 2006 Five days (montre l’évacuation des
colons de Gaza par l’armée israëlienne), 2008 Flipping out
(montre la dépression d’anciens soldats de l’armée qui
vont oublier en Inde par les
drogues et nécessitent ensuite des soins). 2009 Defamation (Diffamation brocarde
l’obsession de l’antisémitisme en Israël prisonnier de son
identification à la Shoah),
2013 10% : what makes a hero ? (le
mythe de l’héroïsme).
Référence :wikipedia anglais Yoav Shamir
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| Eyal Sivan |
Eyal
Sivan naît en 1964 à Haïfa. Etudes à Jérusalem. Fait des photos mais
quitte Israël pour Paris en 1985 en raison de ses engagements. Puis
revient en Israël où il réalise des documents très corrosifs et
ironiques.
Films :1987 Aqabat-Saba, passing through, 1991 Izkor (Souviens-toi) sur
l’utilisation de la mémoire de la Shoah et son détournement par le
pouvoir., 2003 Route 181,
2004 I love you all,
2007 Citizens K (sur les
jumeaux dirigeant la Pologne), 2009 Jaffa, la mécanique de l’orange.
Référence :
Wikipedia
Eyal Sivan
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| Eran Torbiner |
Eran
Torbiner naît en Israël en 1978. Etudes en sciences politiques et
journalisme à l'université de Tel Aviv. Depuis 1997, effectue des
recherches, des photographies et des documentaires sur des sujets
politiques, essentiellement liés à l'histoire ou à l'action de
militants juifs socialistes ou communistes, de la génération des fondateurs d'Israël,
Films : 2002 Yesh
Grul at the Arbor, 2003 Matzpen,
2003 Jerusalem
28% - 72% , 2005
The Land of the Settlers , 2006 Madrid
Before Hanita.
Référence : sur Bundism.net, Eran Torbiner
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| Keren Yedaya |
Keren
Yadaya naît en 1972 aux USA. Emigre en Israël en 1975. Ecole d’art à
Tel-Aviv. A travaillé aussi en France. Activiste féministe, lutte
contre l’Occupation.
Films
Courts métrages 1994 Elinor
(sur un(e) soldat(e), 1998 Lulu
(sur la prostitution), 2000 Les
Dessous (sur un magasin de lingerie féminine à Paris)
Longs métrages : 2001 MonTrésor
(Une jeune fille et sa mère qui se prostitue), 2009 Jaffa (une histoire d’amour
compliquée entre une juive et un arabe israëliens, ayant pour décor un
garage de Jaffa).
Références : Wikipedia Karen Yedaya
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Références
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Lettre de 40 cinéastes israeliens a
leurs collègues arabes ( juil. 2006) : "Nous,
cineastes israéliens, saluons tous les cineastes arabes réunis à Paris
pour la Biennale du cinema arabe. A travers vous, nous voulons envoyer
un message d'amitié et de solidarité à nos collegues Libanais et
Palestiniens qui sont actuellement assiégés et bombardés par l'armée de
notre pays. ...."
Suite
sur le site "International Solidarity Movement":
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