Rédigé par Marianne.
A propos de Little Big Bang
(roman de Benny Barbash)
Et un olivier lui poussa dans l’oreille… Racontée par le garçon de la famille, un enfant de 13 ans, voici une métaphore rocambolesque, caustique et tendre : l’histoire d’un homme (son père), dans l’oreille duquel se met soudain à pousser un olivier.
Branle-bas dans la famille, reflet de la société israélienne et de ses contradictions, avec la grand-mère rescapée de la Shoah, qui croit aux miracles – sinon, comment serait-t-elle revenue, leur dit-elle –, le grand-père astrophysicien, rationaliste jusqu’au bout des ongles, la mère qui essaie le plus longtemps possible de croire que tout cela n’est qu’un rêve…
Branle-bas familial
D’essai de guérison familiale artisanale en consultations de médecins, généralistes, spécialistes, alternatifs, tous aussi impuissants les uns que les autres, la famille, laissant ses préjugés de côté, finit par suivre les conseils d’un neurologue arabe : consulter un agriculteur expert en oliviers. Et voici la famille s’enfonçant en terrain inconnu et fantasmé : les territoires palestiniens.
« Vous pouvez apprendre à vivre avec l’arbre, de la même façon que ce dernier apprend à vivre avec vous. Si vous savez l’écouter et tenir compte de lui, il poussera jusqu’à atteindre une taille qui convienne exactement à votre tête. »
Le lien complexe entre cet homme et son olivier n’est-il pas une métaphore de la relation difficile entre Israéliens et Palestiniens ?
La toute fin de cette fable, je vous laisse la découvrir…
- Little Big Bang, roman de Benny Barbash (éd. Zulma, 2011, traduit de l’hébreu). (Benny Barbash, né en 1951, vit à Tel Aviv. Il est écrivain et scénariste, et l’un des fondateurs de La Paix maintenant.)